Quand l'actualité rejoint la fiction.
Après la publication en 2013 de la menace ultime, mes romans sont, encore une fois rejoint par la réalité...
Espérons que cet exercice de propagande ne soit qu'un mirage pour une fin de règne.
Le dictateur nord-coréen fait-il encore du vent ?
NB : La menace ultime sur Kindle, iTunes et Amazon
Classé dans le top 50 des thrillers d'espionnage sur Amazon
La menace ultime (extrait) :
Après la publication en 2013 de la menace ultime, mes romans sont, encore une fois rejoint par la réalité...
Espérons que cet exercice de propagande ne soit qu'un mirage pour une fin de règne.
Le dictateur nord-coréen fait-il encore du vent ?
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La menace ultime (extrait) :
"Kyo sortit du hangar. Elle alluma une
cigarette, un luxe qu’elle ne s’accordait que très rarement.
Elle ferma les yeux et se revit, plus de deux ans plus tôt. Elle se
rappelait de la date : le 12 janvier 2013. Ce
jour-là, elle avait quitté la zone industrielle de Kaesong, une
petite enclave sud-coréenne dans le Nord du pays où une centaine
d’entreprises du Sud faisait vivre 53.000 employés du Nord.
Un sas idéal pour leur exfiltration. Avec un petit groupe de
Nord-Coréens, elle s’était glissée dans le dernier des camions
de marchandises qui revenaient à vide, après avoir alimenté la
zone de produits divers. Ils étaient douze, ce soir-là, serrés
sous la bâche. Elle se rappelait encore du reflet de leur visage
dans la pénombre.
Il
y avait une quinzaine de kilomètres pour quitter l’enclave. Ils
étaient arrivés à la tombée de la nuit au poste frontière de
Paju. En général, la fouille la plus sévère était faite par les
militaires du Nord. Mais cette fois, les chauffeurs s’étaient à
peine arrêtés. Côté Sud, les contrôles avaient été encore
moins rigoureux.
Elle
se souvenait que, ce jour-là, une pluie épaisse courbait la tête
des soldats dans le no-man’s land et que le vent agitait les arbres
le long de la route. C’était la dernière fois qu’elle avait vu
son pays.
À
bord du camion, Kyo était à l’époque encore joyeuse des
événements passés. La veille, le président Kim Jong-un s’était
arrêté devant elle, pendant sa brève visite au camp d’entraînement
n° 143. Il lui avait serré la main. Comme elle avait été
fière ce jour-là, de servir son pays au-delà des frontières."
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